La technologie
Vous avez sûrement déjà ressenti cette sensation de froid procurée par le contact de l’air sur votre peau lorsqu’elle est humide. La technologie adiabatique exploite ce phénomène naturel lié au changement d’état liquide-vapeur de l’eau.
Différents systèmes adiabatiques existants exploitent cet effet de manière directe, en humidifiant l’air soufflé, ou de manière indirecte, sans humidifier l’air soufflé.
La technologie Caeli Énergie est un procédé indirect qui produit un air bien plus froid que tous les systèmes adiabatiques existants : jusqu’à la température de rosée (la température sous laquelle de la rosée se dépose naturellement). Le COP (coefficient de performance) de nos modules évolue 10 et 20 (selon les conditions), soit 5 fois plus que les climatiseurs classiques.
En savoir plusCaeli est une révolution ...
... pas un miracle
Être à la pointe de la technologie éco-responsable signifie rester humble
Car il reste encore beaucoup à faire. Conscients de nos propres limites, voici les domaines sur lesquels nous travaillons pour améliorer notre impact positif sur l’environnement :
Si elle fonctionne parfaitement en zone tempérée et dans des conditions de chaleur sèche, notre technologie n’est pas efficace en situation de forte humidité. En effet, la température de rosée représente une limite physique qui empêcherait notre solution d’être utilisée dans certaines régions comme l’Asie du Sud-Est.
Nous avons placé l’efficacité énergétique et la durabilité au cœur de nos processus de production, avec une attention particulière à la gestion responsable de l’eau. Notre solution est spécialement conçue pour utiliser l’eau de manière optimale, uniquement lors du processus d’évaporation, qui joue un rôle clé dans le refroidissement de l’air.
Contrairement aux systèmes adiabatiques traditionnels, nos équipement n’humidifient pas l’air ambiant et ne nécessitent pas de pompe de relevage. Sur une saison complète de quatre mois, notre technologie consomme en moyenne entre 1 et 2 m³ d’eau pour générer 2000W de froid. À titre de comparaison, un Français utilise en moyenne 54 m³ d’eau par an pour ses besoins quotidiens (boisson, chauffage, hygiène), qui est ensuite souillée et nécessite un traitement.
L’eau que nous utilisons, quant à elle, repart dans l’atmosphère totalement propre, sans nécessité de retraitement. En d’autres termes, nous assurons le confort thermique sur toute la durée de l’été avec l’équivalent en eau d’une quinzaine de douches.
Aujourd’hui, plus de 75% de nos composants (en valeur) sont sourcés à moins de 400km de notre usine. Nous mettons tout en œuvre pour continuer à augmenter ce nombre.
Quelles différences avec les systèmes adiabatiques classiques ?
Ces systèmes, simples et compacts, refroidissent l’air en le faisant passer à travers un matériau humide, à l’image du processus de transpiration humaine. Bien qu’économes en énergie et peu coûteux, ils présentent un inconvénient majeur : l’humidité qu’ils génèrent altère considérablement le confort ressenti. De plus, le refroidissement adiabatique direct consomme une grande quantité d’eau, ce qui le rend moins durable à long terme.
Ils associent un rafraîchisseur adiabatique direct à un échangeur de chaleur pour refroidir l’air entrant sans augmenter l’humidité intérieure, réduisant ainsi les risques sanitaires. Bien que plus encombrants et coûteux, ils offrent un pouvoir de refroidissement limité et sont principalement utilisés dans les entrepôts et bâtiments tertiaires, mais ne conviennent pas aux résidences.
Basés sur le cycle de Maisotsenko, ils refroidissent l’air en dessous de sa température humide sans augmenter l’humidité intérieure. Deux flux d’air sont séparés par des plaques : l’un est refroidi dans des canaux secs et insufflé dans la pièce, tandis que l’autre, humidifié dans des canaux humides, extrait les calories et est rejeté à l’extérieur.
Cette technologie offre un refroidissement efficace sans humidification de l’air ambiant.