
Température idéale… ou bien plus que ça ? Ce que cache vraiment le confort.
Le confort. Un mot simple, utilisé tous les jours, mais qui désigne une réalité bien plus complexe qu’on ne le pense. Dans notre quotidien comme dans notre métier chez Caeli Énergie, il est au cœur de nombreuses questions. Pourquoi a-t-on parfois si chaud, ou si froid, alors que le thermomètre n’indique rien d’exceptionnel ? Pourquoi cette sensation désagréable dans une pièce pourtant bien ventilée ?
Pour répondre à ces questions, il faut d’abord comprendre ce que recouvre réellement la notion de confort thermique.
Le confort, une notion plurielle
Dans le monde du bâtiment, le terme « confort » renvoie à plusieurs dimensions bien distinctes :
- Le confort thermique et hydrique, lié à la température, à l’humidité et à leur perception.
- La qualité de l’air intérieur, souvent négligée, mais déterminante pour le bien-être.
Pour beaucoup, le mot « confort » rime avant tout avec température idéale. C’est normal : c’est ce qu’on ressent en premier. Mais en réalité, le confort thermique résulte d’un subtil équilibre entre notre corps, notre environnement… et la façon dont on perçoit tout ça.
Le confort thermique : une perception subjective
Le confort n’est pas une donnée objective. Il dépend de nombreux paramètres, à la fois physiques, physiologiques et psychologiques. On ne ressent pas tous les mêmes choses dans un même environnement. Pourtant, certaines constantes permettent de mieux l’évaluer.
L’approche physiologique
Le corps humain maintient une température interne stable, autour de 37°C, quelles que soient les conditions extérieures. Pour cela, il dispose de mécanismes d’adaptation : dilatation des vaisseaux sanguins en cas de chaleur, transpiration pour évacuer la chaleur, frissons en cas de froid.
Mais la capacité du corps à réguler sa température dépend de plusieurs facteurs : l’âge, le sexe, la condition physique, l’état de santé, ou encore le taux de masse grasse. À cela s’ajoutent les caractéristiques de l’environnement immédiat.
L’approche physique
Le ressenti thermique d’une personne à l’intérieur d’un bâtiment est influencé par six paramètres principaux :
- Le niveau d’activité physique (le métabolisme)
- Les vêtements portés
- La température de l’air ambiant
- La température des parois environnantes (murs, fenêtres…)
- L’humidité de l’air
- La vitesse de l’air
C’est l’ensemble de ces facteurs qui permet de parler de température ressentie. Par exemple, un air très humide limite l’évaporation de la sueur et empêche donc le corps de se rafraîchir efficacement. C’est particulièrement vrai lorsque la température dépasse 25 ou 26°C.
Pour mieux comprendre ce phénomène, Météo France propose une explication claire sur la température ressentie.
L’approche psychologique
La perception du confort est aussi influencée par des facteurs culturels, sociaux ou individuels. Nos habitudes, notre tolérance à la chaleur ou au froid, notre vécu et même notre humeur du moment jouent un rôle dans ce que nous ressentons.
Il n’existe donc aucune condition universelle de confort. Mais certaines plages de valeurs sont reconnues comme favorables.
Quelles conditions pour se sentir bien chez soi ?
Même si chaque individu a sa propre sensibilité, certaines recommandations permettent de maintenir un niveau de confort satisfaisant en été.
- En cas d’utilisation de la climatisation, il est conseillé de limiter l’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur à 5 à 7 °C, afin d’éviter les chocs thermiques et les sensations désagré
- L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande, lors de fortes chaleurs, de viser une température intérieure autour de 25 à 27 °C, évitant ainsi un refroidissement excessif.
- Ces recommandations sont partagées par l’ADEME et le Ministère de la Santé en France, qui insistent sur l’importance de maintenir un écart modéré avec l’extérieur, tant pour préserver la santé cardiovasculaire que pour limiter la surconsommation énergétique.
Côté humidité :
Selon les recommandations de l’ADEME, le taux d’humidité idéal dans un logement se situe entre 40 % et 60 %.
Maintenir ce niveau est crucial pour le bien-être et la santé :
- En dessous de 40 %, l’air devient trop sec : cela peut assécher les muqueuses, irriter la peau, favoriser les allergies… et même nuire aux plantes.
- Au-dessus de 60 %, l’air est trop humide : la transpiration s’évapore mal, ce qui accentue l’inconfort, et l’excès d’humidité favorise la condensation, les moisissures et les problèmes respiratoires.
Vers un confort mieux maîtrisé
En bref, le confort thermique, ce n’est pas juste une question de degrés. C’est un équilibre entre température, humidité, ventilation, et surtout… ce qu’on ressent vraiment. Il n’y a pas de règle unique, mais des repères utiles pour mieux vivre chez soi, même en pleine canicule.
Avec Caeli One, le confort thermique devient une réalité au quotidien. Sa technologie de rafraîchissement par évaporation indirecte garantit une sensation de fraîcheur agréable, sans air sec ni courants d’air froid agressif, pour un confort optimal.
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